Solutions détatouage Laser Lausanne

 

D’accord, tu t’es fait tatouer et maintenant tu n’en veux plus. Que faire ? Instinctivement, la première chose que vous allez faire est de chercher comment procéder sur Internet. Eh bien, si vous vous perdez parmi les milliers d’informations et que vous vous convainquez que vous pouvez le faire vous-même à la maison, ou pour une somme modique, vous vous trompez lourdement.

Les tatouages sont devenus une mode : « Si avant c’était un mode de vie, maintenant c’est juste une tendance et, comme toutes les tendances, elle a tendance à se lasser chez les gens peu convaincus. En outre, il y a aussi des personnes, comme les militaires ou les hôtesses de l’air, qui ne sont pas autorisées à avoir des tatouages sur les parties exposées de leur corps pour leur travail ».

C’est pourquoi, de plus en plus souvent, il est nécessaire d’enlever un tatouage ou même simplement de l’éclaircir pour créer un « cover up ». Mais quelles sont les meilleures techniques à utiliser ? « Sur Internet, on trouve de tout : salabrasion, dermabrasion, chirurgie, peelings chimiques, crèmes et lasers. Examinons chaque option en détail pour comprendre ses coûts, ses risques et ses avantages.

La suppression des tatouages

La technique du « cover up » consiste d’abord à blanchir l’ancien tatouage, puis à y apposer un nouveau dessin.

SALABRASION

Il s’agit d’une méthode ancienne qui consiste à frotter une solution saline (par exemple du gros sel humide) sur la peau pour la réchauffer et gratter les couches superficielles avec le tatouage. « Une technique qui a de sérieux effets secondaires : elle endommage l’épiderme sans réussir à éliminer le pigment du derme, ce qui provoque des cicatrices de brûlures chimiques », prévient l’expert.

DERMABRASION

La peau est lissée à l’aide d’une roue abrasive ou d’une brosse, ce qui permet à l’encre de sortir des couches les plus superficielles de la peau : « De cette façon, cependant, les couches superficielles de la peau sont endommagées et le tatouage n’est pas complètement éliminé, ce qui risque de provoquer des décolorations et des cicatrices ».

CHIRURGIE

Les tatouages peuvent également être enlevés par chirurgie sous anesthésie locale. Le tatouage est retiré à l’aide d’un scalpel et les bords de la peau sont recousus. « Le problème est que l’opération ne peut pas être réalisée sur des tatouages de grande taille et qu’il existe un risque élevé de cicatrices ».

Usage d’azote

Avec la cryochirurgie, le tatouage est gelé puis brûlé à l’azote liquide. « Les résultats sont cependant médiocres et une brûlure froide peut survenir provoquant une flittene, c’est-à-dire une bulle contenant du liquide et provoquant des cicatrices. »

 

PEELING CHIMIQUE

Elle s’effectue par l’application d’agents chimiques qui forment des cloques sur la peau, lesquelles provoquent un décollement ultérieur de la peau. « Cette technique peut provoquer des cicatrices et des brûlures chimiques. Le problème est que l’acide, au lieu d’être injecté dans la peau, est placé dans le tissu sous-cutané, provoquant des dommages dus à l’effet nécrosant qui peut affecter n’importe quelle cellule, créant même des granulomes épidermiques.

ÉLECTRODERMOGRAPHE

Il s’agit d’une procédure non médicale où l’électrodermographe est un générateur de courant à haute fréquence qui « décompose » le pigment du tatouage. « Cependant, aucune base scientifique ne permet de démontrer que le traitement est efficace, alors qu’il existe un risque de brûlures ».

La Laser pour le détatouage

LE LASER

Enfin, le laser, qui est la technique la plus efficace pour enlever un tatouage. « Il exploite le principe physique de photothermolyse sélective d’Anderson et Perrish, qui se produit dans les tissus biologiques en raison de l’absorption différente de la lumière à différentes longueurs d’onde, ce qui permet de toucher uniquement la cible sans endommager les tissus voisins ». Pour les tatouages, le laser doit avoir une longueur d’onde dont le chromophore (la cible) est le pigment.

Les seuls lasers pour le détatouage qui présentent ces caractéristiques sont les q-switches et les lasers picosecondes. Les seuls lasers qui possèdent ces caractéristiques sont les q-switchs et les lasers picosecondes. « Avec l’effet du laser, vous brisez le pigment comme une sorte de poudre et ensuite le corps l’attaque par le système lymphatique. De cette façon, je n’ai pas l’effet blanc du tatouage, mais j’ai la peau telle qu’elle était avant le tatouage ». Cette technique n’est pas sans poser de problèmes : on ne connaît pas encore la toxicité des substances que le corps élimine.

En ce qui concerne la douleur, « la sensation est comme celle d’un élastique que l’on tire sur vous : c’est gênant, mais très rapide. En outre, une session dure de quelques secondes à un maximum de dix minutes. Ensuite, une rougeur de la peau peut se développer, pendant quelques heures, avec des plaques de peau violettes, c’est-à-dire rouge foncé, qui peuvent persister pendant quelques jours. Et de petites bulles, comme des bulles d’eau, peuvent également apparaître.